4.5.09

ΤΟ ΠΑΝΕΠΙΣΤΗΜΙΟ ΤΟΥ ΑΜΣΤΕΡΝΤΑΜ ΠΑΡΟΥΣΙΑΖΕΙ ΤΟ ΠΟΡΤΡΕΤΟ ΤΟΥ ΟΜΟΦΥΛΟΦΟΒΟΥ

Image Hosted by ImageShack.us
.
Un portrait robot de l'homophobe pour mieux le combattre
tetu.com, 20/11/2008
L'Université d'Amsterdam a présenté un rapport afin de mieux comprendre l'homophobie.
L'homophobe doute de sa propre masculinité et résiste mal à la pression du groupe, conclut l'Université d'Amsterdam (UVA) dans un rapport présenté jeudi sur la violence contre les homosexuels dans la capitale néerlandaise, demandé par les autorités municipales. "La majorité des homophobes sont des hommes âgés de 17 à 25 ans, peu scolarisés et de familles à problèmes. Ils redoutent que leur masculinité ne soit remise en cause, et résistent mal à la pression du groupe", a résumé Laurens Buijs, chercheur à l'UVA, au cours d'une conférence de presse à Amsterdam. Si 36% des actes de violence sont commis par des Néerlandais de souche, 36% sont le fait de jeunes d'origine marocaine, révèle l'enquête. En 2007, 201 agressions ont été enregistrées officiellement à Amsterdam. 35% sont des agressions physiques, 9% sont accompagnées d'un vol, 39% sont verbales et 19% sont des menaces. Pour autant, toutes les agressions ne sont pas enregistrées, et, en un an, "plus de 1.000 actes de violence, petits ou grands, allant de l'insulte à l'agression physique, sont commis", a admis Leo Wilde, de la police d'Amsterdam. La violence contre les homosexuels "est beaucoup plus répandue qu'on ne le pense généralement, au sein de nombreux groupes de la population d'Amsterdam", souligne l'étude. Les agresseurs se déclarent "tolérants, mais en fait ils ne le sont pas. Ils disent ne pas avoir de problèmes par rapport aux homosexuels, tant que ceux-ci ne les approchent pas, restent invisibles", dit M. Buijs. D'après l'enquête, les auteurs de violences redoutent "d'être pris pour des objets sexuels, d'être courtisés", ce qui dans 40% des cas est le motif de l'agression. Ils rejettent certains pratiques sexuelles, une "attitude efféminée" et une manière de se comporter qu'ils attribuent aux homosexuels. Pour contrer le phénomène, la ville table sur trois moyens: "insister sur la prévention dans les endroits où les homosexuels se rencontrent; accroître les interventions de la police et de la justice et inciter les victimes à porter plainte; et éduquer", a déclaré l'adjoint au maire chargé de l'Egalité des chances Freek Ossel.

2 σχόλια:

  1. erva, δεν το γράφω για να σε διορθώσω, απλά αναρωτιέμαι τί είναι πιό σωστό: ομοφυλόφοβου, ή ομοφυλοφοβικού;

    δεν μπορώ να το στηρίξω, αλλά μου ακούγεται πιο σωστό το δεύτερο.

    ΑπάντησηΔιαγραφή